La carrière du « Bon Dieu » dans la Combe de Lourmarin

A partir de Lourmarin, la route s’engage dans les gorges de l’Aiguebrun, rivière aux eaux transparentes qui tirerait son nom de ses « eaux qui bruissent». Les hautes corniches de calcaires burdigaliens surmontent la combe.

Une  ancienne carrière, dite parfois du Bon Dieu,  à droite, permet de stationner avec prudence. Celle-ci exploitait les bancs redressés de calcaires d’âge crétacés, hauteriviens, visibles sur le front de taille. La carrière est limitée au sud par une faille dont on peut facilement observer la surface striée, jalonnée de roches brisées, des brèches ; c’est un « miroir de faille ».

En rive droite de l’Aiguebrun, la discordance angulaire entre la corniche burdigalienne (qui pend vers le sud avec un angle de 30°) et les bancs hauteriviens (qui pendent eux aussi vers le sud mais avec un angle plus fort, de 80°) est très visible. Cela permet de visualiser et raconter l’histoire géologique du Luberon depuis 130 millions d’années.