Massif du Luberon

Jeudi 10 juillet 2025

de 18h à 23h

Le Parc du Luberon, la LPO PACA et le domaine Château Fontvert vous invitent à une soirée à la découverte des oiseaux et des chauves-souris jeudi 10 juillet 2025 de 18h à 23h à Lourmarin, au Château Fonvert.

Animations gratuites

à partir de 6 ans

– 18h15 : “Hirondelles et martinets”, par la LPO

– 19h15 : pique-nique partagé avec dégustation des vins du domaine

– 19h45 : balade à la découverte des oiseaux du domaine (écoutes et observations), avec le Parc du Luberon

– 20h45 à 23h : balade nocturne, soirée dédiée aux chauves-souris : contes avec Gilles El Baz et observations avec le Parc du Luberon

RDV dès 18h le 10 juillet au Château Fontvert, 15 chemin de Pierrouret à LOURMARIN.

Prévoir un pique-nique partagé et des vêtements chauds si vous participez aux sorties.

(crédits photos : LPO-A. Audevard et PNRL-L. Michel)

Pour le massif du Luberon, la démarche Natura 2000 a été étendue à l’intégration de la Directive Oiseaux. Une zone de protection spéciale (ZPS) a ainsi été définie sur une grande partie de la même zone d’étude, correspondant au périmètre d’application de l’arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) des grands rapaces, et sur laquelle les mesures de gestion devront prendre en compte la conservation des oiseaux.

Le massif calcaire du Luberon s’étend d’est en ouest, de Cavaillon à Montfuron, sur plus de 70 km (21 283 ha et 28 communes). Il est séparé en deux unités géographiques (Petit et Grand Luberon) par la combe de Lourmarin, creusée par la rivière de l’Aiguebrun.

Le relief assez complexe du Petit Luberon est formé de deux plateaux étagés entre 400 et 700 mètres d’altitude entrecoupés de falaises et de vallons encaissés.

Le Grand Luberon, lui, est caractérisé par une ligne de crête ondulée culminant au Mourre Nègre à une altitude de 1125 m.

Le massif du Luberon possède une grande diversité biologique, liée à sa position géographique à mi-chemin entre mer et montagnes, et à la présence de milieux naturels variés (pelouses, garrigues, forêts, falaises, éboulis, rivière et prairies). Ce patrimoine est aussi l’héritage de pratiques forestières et pastorales qui les favorisent et sont ainsi soutenues par le programme Natura 2000.

Les habitats

21 habitats d’intérêt communautaire (intérêt de conservation à l’échelle de la communauté européenne) dont 5 habitats prioritaires ont été recensés sur le massif du Luberon.

• Des milieux ouverts : les exceptionnelles pelouses sèches et prairies humides, les formations à genévriers et garrigues
• Le cours d’eau de l’Aiguebrun et les mares : la rareté de l’eau dans la région et sur le site même fait que ces milieux sont d’une valeur irremplaçable, malgré leur faible ampleur.
• Des milieux forestiers : chênaies, hêtraies, tillaies-érablaies, forêts de bord de rivières ; particulièrement riches et diversifiés dans leurs stades âgés.
• Des milieux rocheux : ils accueillent des communautés vivantes tout à fait particulières ; ils sont aussi un lieu de reproduction et de refuge pour un certain nombre d’animaux.

* L’habitat au sens de la directive Habitats est un milieu naturel caractérisé par son biotope (géologie, pédologie, topographie, climat…) et par sa biocénose, c’est-à-dire la flore caractéristique et la faune qui y coexistent.

Les espèces

Une très grande diversité d’animaux est présente, dont certains d’intérêt patrimonial notamment à l’échelle de l’Union européenne.

Ce sont notamment les papillons Alexanor, Apollon et Laineuse du Prunelier, la sauterelle Magicienne dentelée ainsi que le Lézard ocellé et la Couleuvre d’Esculape, inféodés aux milieux ouverts.

La rivière Aiguebrun abrite l’odonate Agrion de Mercure, le Barbeau méridional et l’Écrevisse à pattes blanches, espèces devenues très rares sur ce site.

Les coléoptères comme le Grand Capricorne et le Lucane cerf-volant, présents grâce aux arbres âgés et morts, sont des espèces dites “parapluies”, qui indiquent la présence possible d’autres insectes d’intérêt. La chauve-souris Barbastelle dépend également des forêts âgées présentant des arbres à cavité.

Une diversité importante de chauves-souris utilise les différents milieux naturels, le Petit et le Grand Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées gîtent dans les quelques bâtis présents.

La flore est caractérisée par de nombreuses espèces rares et menacées se développant dans les pelouses, comme le Genêt de Villars, la Gagée du Luberon, la Grande Ephèdre et différentes orchidées.

Projet financé avec le concours de l’Union européenne et de la Région Sud.