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Les défis #Luberon2040

6 grands axes pour la future charte du Parc du Luberon

L’ambition de la future charte du Parc naturel régional du Luberon a été actée lors de la réunion du comité syndical le 8 avril 2021, à l’issue d’une première étape de concertation sur l’évolution du territoire, sur le bilan des actions de la charte 2009-2024 et sur la définition des enjeux prioritaires auxquels la future charte devra apporter des réponses. Nous vous présentons ci-après cette ambition et les 6 défis #Luberon2040.

L’AMBITION POUR 2025-2040

La Charte du Parc 2025-2040 a pour ambition d’anticiper les évolutions environnementales, sociétales et climatiques afin de les atténuer et/ou de s’y adapter, en mettant en place des solutions pour parvenir à laisser à nos enfants des patrimoines, des ressources et des outils leur permettant à leur tour de transmettre un territoire préservé, habité et dynamique.

LES 6 DÉFIS POUR 2025-2040

En 2040, nous aurons réussi à atteindre notre ambition si nous parvenons à relever 6 grands défis, présentés ci-dessous :

  1. Fédérer les femmes et les hommes pour faire territoire.
  2. Organiser le territoire pour faire de nos singularités un atout.
  3. Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.
  4. Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.
  5. Généraliser des modes de vie résilients, sources de bien-être pour respirer mieux.
  6. Être un passeur de relais pour transmettre les cultures du territoire.

Ces défis peuvent être déclinés séparément mais sont interdépendants.

Défi 1 : Fédérer les femmes et les hommes pour faire territoire.

« Fédérer », c’est emmener avec nous l’ensemble des parties prenantes de la mise en œuvre du projet de territoire : l’ensemble des habitants, des collectivités, des partenaires institutionnels et techniques, des associations et collectifs, acteurs socio-économiques, et afin que chacun d’entre nous puisse porter, vivre et s’inscrire dans un même projet de territoire. Fédérer les femmes et les hommes pour « faire territoire », c’est agir pour être acteur de notre territoire, agir par des actions communes et partagées sur l’ensemble du territoire.
Il s’agit d’affirmer l’identité du territoire à la fois sur ce qui fait sens commun, à l’image de son patrimoine culturel matériel et immatériel, et sur les différences qui le composent comme autant de complémentarités : plaines et montagnes, villes et villages…
Il s’agit de se fédérer pour construire et mettre en œuvre, ensemble, le projet de territoire esquissé. Ces coopérations au sein du territoire ont également vocation à se développer et s’entretenir avec les espaces voisins, ou plus éloignés en France ou dans le monde.
Attentifs à la demande des habitants de contribuer à la gestion des ressources dont ils dépendent, nous entendons aussi explorer de nouveaux modes de participation citoyenne.

Défi 2 : Organiser le territoire pour faire de nos singularités un atout.

L’impact de nos modes de vie peut être considérable sur l’ensemble de nos biens communs et il conditionne directement la qualité de notre vie au quotidien. Habiter, produire, se nourrir, travailler, se déplacer, se divertir, accueillir des visiteurs… Tout cela influe sur la qualité de vie dans le territoire d’aujourd’hui et de demain.
Il est donc urgent d’amplifier ou d’adopter des comportements durables. Ils doivent être encouragés et accompagnés à travers une appropriation localement.
Il nous faut organiser et participer à un aménagement et une gestion respectueux du territoire : économie des sols, de l’eau et des énergies, attention à la qualité de l’habitat et des modes de déplacement, favoriser la production et la consommation alimentaires locales, proposer des services de proximité… pour faire de nos singularités un véritable atout d’avenir.

Défi 3 : Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.

La notion de « bien commun » désigne les ressources naturelles indispensables aux femmes et aux hommes (air, eau, sols), mais aussi la beauté d’un paysage et le patrimoine culturel. Il s’agit tout d’abord de préserver la biosphère, la nature, ses ressources et la biodiversité afin d’assurer de bonnes conditions de vie aux habitants, aujourd’hui et dans l’avenir. Les écosystèmes et les paysages du Luberon sont particulièrement riches et singuliers, ils sont issus d’une interaction millénaire avec les activités humaines. Il faut les protéger à long terme.
Ils assurent la régulation de l’air, de l’eau et du climat, indispensable face aux changements globaux. La réponse aux besoins vitaux à long terme pour les habitants en termes d’alimentation, d’énergie, de santé et de cadre de vie, repose sur une gestion durable des ressources naturelles (les sols, l’eau et le bois notamment).
De la même façon, le patrimoine archéologique et culturel, le patrimoine architectural urbain et paysager, la langue provençale ou les traditions populaires, constituent la mémoire et l’identité du territoire que nous devons conserver, protéger, restaurer et transmettre.
Enfin, pour transmettre ces biens communs, cela nécessite de les connaître, de les valoriser et de les rendre accessibles à tous.

Défi 4 : Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.

Relever les grands enjeux climatiques et ceux de la raréfaction des ressources et de l’appauvrissement de la biodiversité nécessite d’engager de façon volontariste le territoire et ses acteurs dans de nouveaux modes de développement. Il s’agit de s’appuyer sur nos ressources, savoir-faire et talents locaux pour innover et favoriser une économie locale, plus sociale et solidaire, favorisant l’économie circulaire et les circuits courts. Il faut soutenir les mutations en matière agricole, pour une agriculture diverse, agro-écologique, dynamique, tournée vers une alimentation de qualité pour tous. Il s’agit également d’être exemplaire en matière d’éco-tourisme en respectant les patrimoines naturels et culturels comme les habitants, en gérant mieux les flux touristiques. C’est aussi prendre en compte les disparités du territoire, lutter contre la pauvreté et le chômage, et inventer une nouvelle articulation ville-campagne.

Défi 5 : Généraliser des modes de vie résilients, sources de bien-être pour respirer mieux.

Le défi du changement climatique implique des mutations profondes de nos modes de consommation, avec la nécessité de réduire l’usage des énergies fossiles. Notre territoire doit s’engager résolument dans cette transition. Imaginer et anticiper la société bas carbone de demain, dont les modes de vie intègrent pleinement les notions de sobriété et d’adaptation au climat de demain, est une feuille de route incontournable.
Il s’agira de contribuer à la généralisation des comportements écoresponsables, de s’autoriser à ralentir pour mieux vivre, de réorganiser les modes de consommation autour des ressources locales… Ces profondes mutations ne doivent pas être vues comme une contrainte, mais comme une chance, dès lors qu’elles sont suffisamment anticipées. Faire le choix de la sobriété et de la résilience permettra de mieux vivre et de vivre en meilleure santé, dans un monde qui demeure incertain.

Défi 6 : Être un passeur de relais pour transmettre des cultures du territoire.

Le patrimoine culturel ou naturel témoigne de la mémoire et de l’identité du territoire. Pour que nous puissions le transmettre aux générations futures, nous devons le protéger et le pérenniser mais cela n’est possible que si nous le connaissons. Cette connaissance permettra d’expliquer le territoire et de transmettre sa spécificité. L’atout humain devra être le moteur de notre transition pour laquelle nous devrons nous appuyer sur nos spécificités, nos richesses naturelles et notre culture provençale et souvent paysanne. Nous devons sensibiliser les habitants sur les enjeux auxquels nous devrons faire face pour créer une véritable cohésion autour du projet Parc.
Pour cela, nous devons expliquer et échanger sur l’action du Parc avec le plus grand nombre. Nous devons accompagner tous les acteurs du territoire vers la transition. Nous devons généraliser l’éducation à l’environnement et au territoire pour mieux impliquer les jeunes pour qu’à leur tour, ils aient les clés pour préserver leurs futurs.
Bien plus encore, il nous faudra faire découvrir aux visiteurs et aux nouveaux habitants les valeurs qui fondent la qualité du territoire.
Le Parc doit désormais s’inscrire dans une dimension nouvelle pour transmettre sa connaissance et poursuivre les cultures du territoire.

— Qu’est-ce qu’une charte de Parc et sa révision ?

— Replay des 4 webinaires mars-avril 2021

Webinaire #1 – Le territoire face aux évolutions démographiques et économiques

Webinaire #2 – Le territoire face aux orientations du SRADDET

Webinaire #3 – Le territoire face à la perte de biodiversité

Webinaire #4 – Le territoire à l’épreuve du changement climatique

L'ESSENTIEL

> Issue d’une large concertation entre les élus, partenaires, acteurs locaux et habitants, la charte est le contrat moral qui définit le projet de développement durable du territoire.
> Approuvée après enquête publique et par délibérations de la Région et des conseils municipaux, communautaires et départementaux, elle aboutit au renouvellement du label « Parc naturel régional » par décret du Premier ministre pour 15 ans.
> La révision de la charte du Parc permet de définir le nouveau projet de territoire pour 2025-2040.

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Révision de la charte #Luberon2040
Maison du Parc
60, place Jean Jaurès – 84400 Apt
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> 04 90 04 42 00

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