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Le suivi de la qualité des eaux du Calavon-Coulon

Enjeux et actions

Le Calavon-Coulon et ses affluents sont des rivières méditerranéennes aux faibles débits. Ils sont très sensibles aux rejets qui peuvent fortement impacter la qualité de leurs eaux et la vie aquatique qui y règne.
Afin de concilier au mieux la préservation de la ressource et des milieux et la satisfaction des usages, les acteurs de l’eau se sont mobilisés depuis 1993 sous l’impulsion du Parc du Luberon.
Pour suivre et améliorer au mieux la qualité des eaux, ils ont mis collectivement en place un SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux), avec un programme d’actions, le contrat de rivière.

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Le suivi de la qualité des eaux

Afin de concilier les différents enjeux liés à la gestion de l’eau et des milieux aquatiques associés, le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires conduisent depuis 1993 un suivi de la qualité des eaux du Calavon permettant de :

  • diagnostiquer l’état des cours d’eau et mesurer les évolutions de la qualité des eaux dans le temps et l’espace,
  • améliorer les connaissances globales et identifier le plus précisément possible les sources de pollutions,
  • établir des programmes d’actions collectifs visant à l’amélioration,
  • évaluer la portée et l’efficacité des actions d’assainissement menées (notamment dans le cadre du SAGE et du contrat de rivière).

En plus des suivis annuels réglementaires de l’État et du Département de Vaucluse, le Parc du Luberon conduit tous les 10 ans des analyses plus précises et un bilan complet sur les 16 points historiques de surveillance de la rivière Calavon-Coulon et de ses affluents.

Le suivi consiste en 4 campagnes sur une année pleine. Il s’agit, sur chaque point des mesures de débit, de réaliser des prélèvements d’eau et de rechercher plus de 500 molécules (azote, phosphore, métaux lourds, hydrocarbures, pesticides…), ainsi que les indicateurs biologiques (microalgues et invertébrés).

Si l’analyse de la composition de l’eau (analyses physico-chimiques) donne une image de la qualité à un instant t (au moment du prélèvement), l’utilisation de la faune ou de la flore – véritables sentinelles des cours d’eau – est beaucoup plus intégrateur et donne des indications sur les altérations que peut subir le milieu tout au long de l’année.

Une qualité des eaux en nette amélioration mais qui nécessite encore des efforts

Les efforts depuis 1992, notamment en matière de traitement des eaux usées, portent aujourd’hui leurs fruits.

Toutefois, certains suivis au plus proche des rejets montrent encore des dépassements de seuil de pollution, principalement sur les taux de phosphore total, et à moindre mesure, sur les composés azotés. Ces éléments ont des conséquences visibles comme le développement massif d’algues (notamment en basses eaux) et sur un paramètre moins visible mais vital pour la vie aquatique, le taux d’oxygène.

Les quelques points noirs encore relevés sont néanmoins très localisés dans le temps et l’espace (rejets avec impacts établis sur la Doa, l’Urbane, le Calavon-Coulon à Bonnieux et Oppède), car le milieu récupère bien en aval d’un déclassement.

Télécharger les synthèses des derniers bilans complets de la qualité des eaux :

— Le contexte

Le Calavon-Coulon et ses affluents drainent un bassin hydrographique d’environ 1 000 km² concernant 36 communes du Vaucluse et des Alpes de Haute-Provence. Les principales agglomérations sont Cavaillon (23 000 hab.) et Apt (11 600 hab.). La population du bassin est d’environ 65 000 habitants.

Dans les années 1980, la rivière Calavon-Coulon était connue sous le titre peu flatteur de « rivière la plus polluée de France », jusqu’à ce que de nombreuses actions d’assainissement soient engagées.

À l’image de la plupart des cours d’eau méditerranéens, le Calavon-Coulon présente des discontinuités des écoulements d’eau, tant géographiques que temporelles. Ceci rend la qualité des eaux d’autant plus vulnérable, notamment lors de la traversée des agglomérations telles qu’Apt ou Cavaillon.
Malgré ces facteurs d’altération (étiages aggravés, pollutions multiples, impacts physiques du cours d’eau…), le Calavon conserve un potentiel écologique très intéressant, d’ailleurs reconnu par le SDAGE (schéma départemental d’aménagement et de gestion des eaux), qui le classe dans les milieux remarquables du bassin Rhône-Méditerranée-Corse.

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Avec le soutien de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le Conseil départemental de Vaucluse.

L'ESSENTIEL

> Organiser le suivi de la qualité des rivières, c’est connaître la qualité des eaux de nos rivières et en mesurer les améliorations apportées au fil du temps.
> Le Calavon-Coulon et ses affluents sont sous la loupe du Parc du Luberon et de ses partenaires.

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Pôle Biodiversité, Géologie, Ressources naturelles
Maison du Parc
60, place Jean Jaurès – 84400 Apt
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Photo du bandeau : Baignade dans le Calavon-Coulon (David Tatin)

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