Le Luberon présente une mosaïque de paysages, qui explique en grande partie sa notoriété : emblématiques (villages perchés, ocres, massifs boisés), liés à l’agriculture (diversité des cultures – vignobles, vergers, lavandes–, petit parcellaire, haies…), liés à la géologie, à l’eau (cours d’eau, irrigation…). L’activité humaine, et notamment le patrimoine de pierre sèche, constituent également un motif identitaire très visible dans le paysage.

Ces paysages vivent et se transforment, mais peuvent aussi se dégrader. Les paysages du quotidien tendent à se banaliser ; beaucoup de paysages agricoles évoluent avec la mécanisation, les monocultures. Les haies régressent, les terrasses de cultures en pierre sèche sont abandonnées ou s’enfrichent.

Néanmoins, ces paysages demeurent un atout fort pour le territoire. La qualité paysagère est prise en compte de manière transversale tout au long de la Charte 2025-2040. Mais au regard de son caractère identitaire pour le territoire, de son importance pour le cadre de vie et le développement local, une orientation spécifique est dédiée à la mosaïque des paysages.

Photo du bandeau : village de Saignon (PNRL-Matthieu Camps)