La colline de Perréal, s’élevant à 471 mètres, offre une vue panoramique sur la région d’Apt. En suivant le chemin de crête à travers la végétation boisée, on découvre les vestiges d’un oppidum gaulois. Aujourd’hui, seuls quelques murets subsistent ainsi qu’une chapelle romane érigée en 1551, dédiée à Sainte Radegonde.
Commune : Gargas, Saint-Saturnin-lès-Apt (84)
Nature du site : Site d’exploitation de ressources minérales, Point de vue
La colline de Perréal présente des intérêts multiples d’un point de vue géologique. Sa structure est particulière. En effet, il s’agit d’un fossé d’effondrement (ou graben) situé entre deux failles. Sous les effets de l’érosion, ce graben se retrouve en inversion de relief et s’est transformé en « butte témoin » constituée de dépôts éocènes et oligocènes, véritable promontoire au centre du bassin d’Apt.
A son sommet, qui culmine à une altitude de 470 mètres, se trouve la chapelle Sainte-Radegonde bâtie en 1551 sur un ancien oppidum gaulois.
A la base de la colline, des lentilles de lignite contiennent une très riche faune fossilisée de vertébrés éocènes. Ce gisement célèbre est classé en Réserve Naturelle.
De nombreuses roches ont été exploitées par carrières et galerie souterraines dans cette colline.
Roches utiles à l’homme
Le gypse, matière première du plâtre, a été exploité sur Perréal. Des carrières à ciel ouvert et souterraines en témoignent encore. Il était cuit dans des fours parfois sur place, puis broyé dans des moulins et vendus aux maçons locaux. L’exploitation du gypse s’est arrêtée au début du XXème siècle.
Utilisées en fonction de leur nature comme dégraissant, filtre, boue de forage, cosmétique, les argiles de Perréal ont eu elles aussi leur age d’or… La Société d’exploitation des carrières de Perréal extrayait plus de 3000 tonnes par an de bentonite, entre 1968 et 1985. Cette argile était utilisée dans de nombreux chantiers de construction comme celui du barrage de Serre-Ponçon.
Le lignite sorte de charbon pauvre en carbone fut aussi, au XIXe siècle, extrait de la base de la colline, non pas comme combustible mais pour les fossiles de vertébrés qu’il contenait. Des centaines d’ossements issus de ces niveaux sont maintenant exposés dans de grands musées européens et ont fait de ce gisement un des grands sites paléontologiques français. Pour cette raison, il est protégé et classé en Réserve Naturelle depuis 1987.
L’ocre est un colorant minéral composé d’une argile, la kaolinite, et d’un hydroxyde de fer, la gœthite, qui lui confère ses teintes éclatantes. L’ocre est extrait des sables ocreux (80 à 90% de sable, 20 à 10% d’ocre) depuis plus de 200 ans, par des opérations de lavage, décantation, séchage… A Perréal, les sables ocreux ont été exploités en galeries et à ciel ouvert.
— Pour visiter la Colline de Perréal
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