J’adopte la Luberon attitude !

À pied, à vélo, vtt ou cheval, sur route ou sur sentier

Protégeons tous ensemble les richesses du Luberon en suivant quelques règles élémentaires du visiteur responsable : conseils utiles pour l’usager de l’espace naturel.

  • 1 jour de sentier = 8 jours de santé !

Sauf si je néglige l’itinéraire, la météo, l’eau dans le sac… et mes capacités ! Je prépare mon itinéraire sur www.cheminsdesparcs.fr
Urgence secours : 112 / Pompiers : 18

  • L’été, l’accès aux massifs du Luberon est réglementé !

Risque incendie élevé ! Je me renseigne avant de partir.

Info Vaucluse et 04 28 31 77 11 / Info Alpes de Haute-Provence

  • Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur !

Je ne fume pas en forêt et n’y allume pas de feu, quelle que soit la saison.

  • Pas de couac en bivouac !

Le bivouac est interdit sur l’ensemble des massifs du Luberon en période de risque feux de forêt (1er juillet au 15 septembre) ; il peut être toléré le reste de l’année. J’entends par « bivouac » le fait de passer une nuit (avec ou sans tente, ou bien sous un abri naturel), en m’installant au coucher du soleil et en quittant les lieux au petit matin. Au préalable de l’occupation des lieux, je m’assure de l’accord du propriétaire ou, à défaut, je veille à l’absence de contre-indication particulière signalée sur zone. Dans tous les cas, je laisse le site très propre et je ne piétine pas un champ en herbe ni une pelouse naturelle.

  • Nous sommes tous des invités de la nature !

Les animaux ont des oreilles… alors chut ! Je respecte le calme des grands espaces naturels. Une bête effrayée peut abandonner son petit…

  • Je ne vole pas les minéraux et les fossiles.

Laissons-les à terre !

  • En balade, je ne sors pas des sentiers battus !

Je privilégie les itinéraires balisés. J’évite ainsi le dérangement de la faune sauvage, tout comme le piétinement répété des plantes et des insectes.

  • J’évite la cueillette des plantes sauvages.

Je préserve ainsi les espèces réglementairement protégées.

  • Pierre sèche ébranlée ! Mort de l’édifice assurée !

Je préserve les ouvrages témoins de notre passé.

  • Mon chien en laisse !

Pour une faune sauvage sans stress et des troupeaux apaisés.

  • On me laisse passer, alors je respecte les propriétés !

La plus grande partie du Luberon est privée.

  • Un détritus est à sa place dans une poubelle !

Je ramène tous mes déchets et je les trie dans les conteneurs appropriés.

  • Je me gare sur les parkings, comme en ville !

Je n’entrave pas les secours éventuels, ni le travail des agriculteurs, exploitants forestiers et autres.

  • Zone pastorale = chien de protection !

En présence du chien de protection venu à ma rencontre, je m’arrête et j’attends calmement la fin du  »contrôle ». Je ne le caresse pas ni ne le menace, puis je contourne largement le troupeau. À vélo, je descends et place le vélo entre moi et le chien. Si les lieux ne permettent pas de contourner et/ou si le chien devient agressif, je ne prends pas de risques et fais demi-tour.
Avant de partir en balade, je me renseigne sur l’ensemble des bons réflexes à adopter face aux chiens de protection. Si je suis victime d’un incident avec un chien de protection, je renseigne une fiche incident.

  • La chasse : loisir traditionnel en Luberon.

Dès le début de l’automne, soyons attentifs aux battues !

  • Moto, quad, 4×4… ça suffit ! Pas de hors piste !

Je roule uniquement sur voies ouvertes à la circulation publique. Voir le rappel de la réglementation

  • Je suis de sortie… Les tiques aussi !

Je vérifie en rentrant de balade que je n’ai pas été piqué par une tique, très active au sortir de l’hiver et responsable de nombreuses pathologies, dont la maladie de Lyme. Je signale sur l’appli mobile Citique toute piqûre de tique.

  • Je veille, je signale, je participe…

Je signale les anomalies que je peux rencontrer en chemin sur sentinelles.sportsdenature.fr : erreur de balisage, panneau défectueux, pollution, besoin de sécurisation, conflit d’usages…
J’applique les conseils du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage lors de la découverte d’un animal sauvage en détresse.

  • Je filme, mais dans les règles de l’art !

Je me renseigne au préalable sur les obligations réglementaires, notamment pour les drones et sur les terrains privés.

— Chiens de protection des troupeaux

Certaines randonnées traversent des pelouses, prairies, garrigues ou bois pâturés par des troupeaux, parfois aux abords des villages. Les brebis sont gardées par des chiens de berger et défendues contre les prédateurs par des chiens de protection des troupeaux. Ces gros chiens travaillent en parallèle des chiens de berger (ou de conduite), qui sont plus petits et exécutent les ordres donnés à la voix par le berger pour guider les bêtes. Les chiens de protection sont dressés pour agir en autonomie, sans intervention humaine, et travaillent souvent en groupe. Ils se déplacent beaucoup et ne sont pas guidés à la voix par le berger, qui généralement n’en est pas le propriétaire, ces gros chiens appartenant aux éleveurs qui possèdent le troupeau.

Tous les chiens de protection sont impressionnants. Il en existe plusieurs races (6 principales en France). Leur rôle est de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau, et de faire barrage si nécessaire. Ils viennent systématiquement à la rencontre des visiteurs en aboyant, afin de matérialiser un périmètre de sécurité autour du troupeau. Ils vont effectuer un « contrôle » de quelques minutes en s’approchant de vous, afin d’évaluer si vous représentez une menace.

Il est donc préconisé aux randonneurs de ne jamais traverser un troupeau mais de le contourner largement. En présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m’arrête, puis j’attends patiemment la fin du  »contrôle » avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau.
Si un chien est trop entreprenant, j’intercale un objet entre moi et lui, sans geste brusque, pour faire tampon (sac à dos, veste, chapeau, vélo…).
De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Sauf au moment où les chiens de protection viennent à sa rencontre, il faut parfois lui laisser un peu plus de liberté dans ses mouvements pour les laisser communiquer librement entre chiens.

À vélo ou à VTT, je m’arrête, je descends de mon vélo, puis j’attends patiemment la fin du  »contrôle ». Le déplacement rapide, le bruit des roulements et de la chaîne énervent les chiens. Je repars donc calmement en poussant mon vélo et en contournant le plus possible le troupeau.

L'ESSENTIEL

Chacun de nous a un rôle à jouer dans ses balades ou sa pratique sportive.
> Adopter et s’appliquer la Luberon attitude.
> Faire passer le message.
> Sensibiliser les autres pratiquants aux règles élémentaires…
C’est participer au maintien du juste équilibre entre la préservation des espaces naturels et la pratique des loisirs de pleine nature au cœur de notre territoire.

PLUS D'INFOS

> Balades et randonnées dans le Parc du Luberon : www.cheminsdesparcs.fr

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Accueil Maison du Parc
60 place Jean-Jaurès – 84400 Apt
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> 04 90 04 42 00

Photo du bandeau : Randonneur dans le Petit Luberon près de la ferme des Mayorques (David Tatin)

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